[BILAN] Un DFCO aux deux visages

A l’heure où j’écris ces lignes, la trêve internationale de Novembre touche à sa fin et les équipes de Ligue 1 ont presque toutes joué 13 rencontres, soit un tiers de la saison. Si la phase aller est toujours en cours, il est temps de dresser un premier bilan pour le début de la saison 2019-2020

Deux périodes distinctes :

Quitte à enfoncer des portes ouvertes, autant le faire en tout début d’article. Vous l’aurez sûrement remarqué vous aussi, le DFCO a connu deux périodes distinctes :

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– Une première phase qui s’étend de la J1 à la fin du mercato (J4). Dans cet intervalle, le DFCO marque 1 petit but et ne glane aucun point (4 défaites contre Saint-Etienne, à Toulouse, contre Bordeaux et à Angers). Si le premier match est plutôt encourageant, les trois autres sont presque catastrophiques, le contenu des rencontres est proche du néant. On retrouve un pattern classique à Dijon, avec quelques erreurs individuelles qui coûtent très cher. L’effectif est pauvre en qualité, en profondeur, et rien ne semble aller en s’améliorant. Seuls points positifs : la trêve internationale et les nouvelles recrues, vont apporter un vent de fraîcheur dans un effectif qui en avait cruellement besoin.

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Notes du Dijon Show :

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Moyenne sur la période : 4/10

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Meilleurs joueurs : Coulibaly (5.2), Tavares (4.9), Ndong (4.7)

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Pires joueurs : Alphonse et Ngonda (2.9), Keita (3.5)

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Notes des lecteurs :

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Moyenne sur la période : 4/10

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Meilleurs joueurs : Tavares (4.9), Ndong et Baldé (4.6)

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Pires joueurs : Ngonda (2.4), Lautoa (3.2), Alphonse (3.5)

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(Les notes concernent les joueurs ayant disputé plus de 33% des rencontres sur la période, soit 2/4)

– Une seconde phase qui coïncide donc avec la fin de la première trêve, mais aussi avec les titularisations d’Hamza Mendyl au poste d’arrière gauche et surtout d’Alfred Gomis dans les buts. A partir de la J5, les résultats positifs s’enchaînent, d’abord grâce à une défense largement plus sereine : entre la J5 et la J13, le DFCO a encaissé seulement 7 buts, dont 5 à l’extérieur. L’attaque elle aussi se débride, même si le bilan est très nettement insuffisant (6 buts inscrits sur les 9 dernières journées, dont 2 face au PSG).

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Notes du Dijon Show :

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Moyenne sur la période : 5.7/10

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Meilleurs joueurs : Gomis (7.2), Aguerd (6.9), Ecuélé-Manga (6.2)

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Pires joueurs : Matheus Pereira (4.2), Alphonse et Chafik (4.9)

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Notes des lecteurs :

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Moyenne sur la période : 5.7/10

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Meilleurs joueurs : Gomis (7.1), Aguerd (6.5), Tavares et Ecuélé-Manga (6)

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Pires joueurs : Matheus Pereira (4.6), Alphonse (4.7), Lautoa (5.1)

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(Les notes concernent les joueurs ayant disputé plus de 33% des rencontres sur la période, soit 3/9)

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Des leaders au rendez-vous :

Si ça n’était pas le cas en tout début de championnat, l’effectif de Stéphane Jobard commence à se trouver quelques leaders dont les performances sont bonnes et assez régulières, à commencer par le capitaine Júlio Tavares. L’attaquant a inscrit 3 buts, offert une passe décisive et surnage dans un secteur offensif qui peine encore à trouver ses marques. Ses notes moyennes en attestent (5.8 pour Le Dijon Show, 5.7 pour ses lecteurs).

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D’autres éléments se démarquent, à l’instar de Bruno Ecuélé-Manga (dont les performances ont se sont très nettement améliorées après la 4e journée) et Didier Ndong, sûrement LE joueur le plus important et régulier de toute l’équipe.

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Ces deux joueurs arrivés au dernier mercato semblent d’ores et déjà être de très bons coups pour Dijon, et ils sont les seuls à avoir participé à 100% des matchs du club en Ligue 1.

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Enfin, il serait injuste de clore cette partie consacrée aux leaders de l’effectif sans parler d’Alfred Gomis, véritable mur entre les poteaux du DFCO. Depuis sa première titularisation et sur une période de 9 matchs, il a récolté 4 titres d’Homme du match de la part des rédacteurs, et 5 de la part de nos lecteurs, avec des moyennes s’élevant respectivement à 7.2 et 7.1/10.

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Pour d’autres joueurs expérimentés, on attend plus de régularité pour tirer l’équipe entière vers le haut. Un exemple assez flagrant, celui de Wesley Lautoa, capable du meilleur (8/10 contre Paris) comme du pire (2.3/10 contre Bordeaux).

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Des jeunes joueurs se révèlent

La solidité de la défense dijonnaise est également dûe aux éclosions de Senou Coulibaly et Nayef Aguerd, qui ont toujours répondu présents lorsqu’ils étaient appelés par Jobard. Après une année d’adaptation mouvementée la saison passée, ils semblent enfin avoir trouvé leurs marques. Leur profil assez similaire est très complémentaires avec celui d’Ecuélé-Manga, et donne du fil à retordre aux meilleurs attaquants de Ligue 1.

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Du côté de l’attaque, il est plus difficile de déterminer quel « jeune » a réellement sa place dans le XI de départ, mais il semblerait que Stephy Mavididi (5.3 LDS, 5.4 lecteurs) et Mounir Chouiar (5.4 LDS, 5.9 lecteurs) soient les plus proches d’une place de titulaire. La plupart du temps utilisés sur les ailes, ils ont des qualités très différentes et sont assez polyvalents, ce qui offre au coach la possibilité de changer d’approche avec un seul changement lorsqu’un système ne fonctionne pas.

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Malgré un rendement offensif décevant, Dijon pourra sûrement compter sur d’autres acteurs au fil de la saison : Jhonder Cadiz a été très intéressant lors de ses deux premières titularisation contre Paris et Monaco, et Mama Baldé aura sûrement un rôle important à jouer pour permettre au club d’atteindre son objectif, celui de la 17e place à la J38.

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