DFCO : l’improbable bouée de sauvetage

Après avoir quitté le creux de la vague et donné une image plus que respectable de lui-même, Dijon termine la saison au Stade Océane ce vendredi. Si on peut s’attendre à une véritable tempête, à une pluie d’occasions havraises, ce DFCO a montré qu’il n’avait pas envie de chavirer et peut encore arriver à bon port s’il parvient à faire trembler les filets.

Nul besoin de vous refaire le film de la saison : ce vendredi sera un tournant pour l’histoire du DFCO. Avant d’être fixé sur son avenir, Dijon va affronter ce qui est sans conteste la meilleure équipe de Ligue 2 depuis le mois de juillet 2022 et devra réaliser un exploit pour sauver sa peau en Ligue 2. Même en cas de succès, un maintien n’est pas assuré et le club pourrait très bien vivre une nouvelle relégation si les résultats sur les autres pelouses lui sont défavorables. Mais il n’a plus le choix que de tout donner et croiser les doigts : c’est maintenant ou jamais.

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Les joueurs, staffs, recruteurs et dirigeants du club ont chacun leur part de responsabilité dans la situation dans laquelle le DFCO est aujourd’hui plongé. Ils ont pu, grâce à ce qu’on pourrait appeler un miracle (et une belle remobilisation autour de Pascal Dupraz), se donner cette chance de sortir la tête de l’eau. Il n’est donc pas encore trop tard car comme l’ont rappelé les joueuses de l’équipe D1F, un résultat surprise au moment opportun peut permettre de rattraper une situation inespérée. Les 16 acteurs qui auront l’opportunité de fouler la pelouse du HAC ce vendredi feraient bien de s’en inspirer.

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En cas de défaite, Le Havre vivra peut-être l’une des plus grosses désillusions du football moderne (en ratant la montée si Metz s’impose et Bordeaux gagne par deux buts d’écart) et si Dijon ne gagne pas, les probabilités de maintien du DFCO sont très minces (il faudrait alors que Laval et Rodez perdent tous les deux). Il y aura donc très certainement de la déception d’un côté ou de l’autre au Stade Océane. L’avenir de notre équipe, de notre club à tous, se jouera sur ces 96 terribles minutes, sans aucune autre possibilité de se rattraper par la suite.

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Le capitaine Zargo Touré et notre meilleur buteur Mickaël Le Bihan, tous deux des éléments importants de l’histoire récente du HAC, devront mettre leurs sentiments de côté et honorer le maillot qu’il portent aujourd’hui, sans se chercher d’excuses. C’est aux patrons de montrer la voie, aux plus jeunes d’abattre le reste du travail. Unie, avec cette alchimie retrouvée depuis deux mois, qui peut savoir où cette équipe va s’arrêter ? Alors que nous n’y croyions plus début avril, elle a sans cesse repoussé les limites de l’ordinaire.

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Messieurs les joueurs, à vous de prendre votre destin en mains et de prouver que vous avez en vous ce qu’il faut pour rester en Ligue 2. Pour que cette « remontada » n’ait pas servi à rien. Pour rendre enfin heureux des milliers de supporters dijonnais qui n’ont que trop souffert. Pour entrer dans l’histoire du championnat de France comme une équipe qui n’a rien lâché même quand tout indiquait qu’elle allait plonger. Et enfin arracher cette étiquette de perdant accrochée au maillot du DFCO, au vôtre, mais aussi et surtout au nôtre, depuis de trop longues saisons.

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Allez Dijon, pour toujours.

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