DFCO 2-2 Montpellier : la Baldé match.

La partie complètement débridée entre Dijon et Montpellier s’est soldée par un match nul. Un résultat encourageant vu le calibre de l’adversaire, mais légèrement décevant quant au nombre d’occasions manquées en fin de match.

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Dijon encore trop irrégulier

Comme souvent cette saison, le match du DFCO a un peu ressemblé à un plat d’endives au jambon : une fois que l’on s’est tapé tout ce qui est amer, il y a des choses intéressantes en dessous.

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Cette première mi-temps est presque indigne d’une équipe de football, même d’une équipe qui ne prétend qu’au maintien en Ligue 1. Entre relances foireuses, créativité absente et défense approximative, Dijon se retrouvait mené à la pause et ce même en frappant le premier, avec un peu de chance, mais surtout une merveille de centre de Chafik qui suit bien un corner mal exploité. Ce but contre son camp de Junior Sambia a en fait donné beaucoup de velléités offensives au MHSC, et au contraire a stoppé l’élan des Bourguignons : au delà des 5 premières minutes, la partie étaient totalement maîtrisée par les hommes de Der Zak.

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L’égalisation vient aussi d’un coup de pied arrêté, tiré par le très bon Flo’ Mollet. Le coup franc heurte un joueur du mur et trompe Gomis qui n’avait pas anticipé le rebond. L’ex-dijonnais oubliera par la suite de ne pas célébrer son but, mais c’était loin d’être le pire événement de la soirée ! Car quelques minutes plus tard, Savanier ressert le couvert avec une frappe de loin flottante qui se loge sous la barre de Dijon. Montpellier a complètement inversé la vapeur en l’espace d’un quart d’heure, et ce score est mérité tant les visiteurs dominent la rencontre.

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Le pressing des Héraultais est dévastateur, très efficace contre un DFCO timide et approximatif. En négociant mal ses phases de transition, il rend à la fois trop vite le ballon aux adversaires et stoppe lui même ses opportunités offensives. Pire encore, des fautes à répétition de chaque côté cassent le rythme. Alors que l’équipe de Jobard ne met plus un pied devant l’autre, le malheur s’abat à nouveau sur Coulibaly, qui sort blessé à la 43e minute. Puis c’est Gomis qui s’arrête net et doit céder sa place dans les buts à Runarsson juste avant la pause. Quand ça ne veut pas…

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De bonnes intentions

Au retour des vestiaires, nos Dijonnais décident très tôt de prendre le taureau par les cornes, et se procurent vite des occasions. Bien que Geronimo Rulli et les siens réussissent à gagner du temps et à tenir la baraque au début, la muraille finit par céder sur un nouveau corner, touché par Mavididi et roulant tout doucement derrière la ligne de but alors que le portier est à terre. Cette égalisation, bien qu’assez fortunée, est méritée sur l’ensemble de la deuxième période et souligne un état d’esprit bien meilleur qu’en début de soirée.

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Jobard aime insister sur le mental de ses joueurs en conférence de presse, et pour cause : son équipe a le don de renverser des parties mal embarquées. Est ce plutôt dû à un manque de concentration par périodes ou plutôt à une réelle force de caractère de l’effectif ? Toujours est il que le DFCO a déjà récolté 10 points sur son total de 16 après avoir été mené au score.

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Et ces 16 points auraient très bien pu être 18 si les rouges avaient été un poil plus réalistes en fin de match. Alors que les occasions s’enchaînent de part et d’autre, les meilleures sont pour les Dijonnais qui tergiversent un peu trop dans la surface, à l’image de Mama Baldé qui contrôle le centre idéal de Chafik avant de tenter une frappe, alors qu’elle était au fond s’il l’avait frappée en première intention… Mais avec des si, nous ne serions pas 16e au classement général.

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Prochaine étape : le FC Nantes de Christian Gourcuff et Mehdi Abeid, avec de nombreux blessés en défense (Coulibaly, Aguerd, Lautoa incertain…). Il sera intéressant d’observer les changements opérés par Jobard pour un match qui s’annonce compliqué à l’extérieur.

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