DFCO 2-1 Valenciennes : et Yanis marqua

La Barka 47 est de sortie ! Après avoir réussi ses débuts avec le DFCO, Yanis Barka confirme sa bonne forme en National en marquant un très joli doublé contre Valenciennes à Gaston-Gérard, synonyme de victoire de Dijon lors de la 26e journée.

La victoire de Dijon contre Valenciennes est largement due à la très bonne prestation de Yanis Barka, auteur d'un doublé.
La victoire de Dijon contre Valenciennes est largement due à la très bonne prestation de Yanis Barka, auteur d’un doublé (photo Vincent Poyer/DFCO).

LE MATCH

Dijon FCO – Valenciennes FC : 2-1 (1-1)
Au Stade Gaston-Gérard (Dijon), le 21 mars 2025, coup d’envoi à 19h30.

Buts : Barka (45e+4, 46e) pour le DFCO / Appuah (45e+9) pour le VAFC.

Avertissements : Marié (85e) pour le DFCO.

  • 9e : frappe lointaine de Diomandé, pas attaqué. Ça manque de force et de précision pour inquiéter Delecroix.
  • 16e : première situation pour le DFCO, Ikanga lancé en profondeur prend de l’avance sur son vis-à-vis mais sa frappe est contrée au dernier moment.
  • 28e : très longue interruption de jeu due à la blessure d’un des arbitres de touche. Le match reprend après un peu plus d’un quart d’heure, après qu’un remplaçant ait été trouvé.
  • 45e+2 : Yanis Barka en deux temps ! Lancé en profondeur par Gui, l’attaquant dijonnais bute sur Matthieu Michel. Mais la défense de VA tarde à dégager et Barka, en se retournant, parvient à récupérer la balle et à tromper le portier adverse d’un lob incroyablement inspiré, 1-0 pour le DFCO !
  • 45e+7 : VA recolle déjà. Sur une relance un peu maladroite de Bernard, Jordan Marié manque son contrôle et perd la balle aux 35 mètres. Le cuir file jusqu’à Appuah, qui frappe en première intension et lobe Paul Delecroix, resté avancé, d’une frappe limpide qui termine sous la barre (1-1).
  • 46e : dès la reprise, le DFCO reprend l’avantage ! Marié lance parfaitement Ikanga en profondeur côté gauche, qui centre dans la surface. Yanis Barka résiste au retour du défenseur et dévie du bout du pied. Le ballon rentre avec l’aide du poteau, 2-1 !
  • 57e : excellent retour de Quentin Bernard dans les pieds de Buades, l’attaquant du soir était bien lancé en profondeur dans la surface et s’était mis en position de frappe.
  • 61e : bonne récupération de Makutungu, qui s’appuie sur Marié et décale Yanis Barka aux abords de la surface. Celui-ci tente le lob mais cette fois-ci Matthieu Michel est bien placé.
  • 68e : claquette de Delecroix, masqué au départ du ballon, sur une frappe de Sissoko aux abords de la surface.
  • 74e : Paul Delecroix s’envole et capte parfaitement une frappe excentrée de Traoré, qui prenait le chemin de la lucarne opposée.
  • 95e : frisson dans la surface dijonnaise, avec une ultime incursion valenciennoise, mais l’arbitre signale une main de l’attaquant de VA.

Le devoir de ne pas lâcher 

Face à VA, le DFCO a fait le boulot. Dijon a désormais enchaîné un 4e match sans défaite et a, enfin, renoué avec la victoire à domicile, pour la première fois en près de deux mois et demi. Malheureusement, dans le même temps, Le Mans et Boulogne se sont imposés. Le podium reste donc à 8 points. À 8 journées de la fin, tout reste bien-sûr possible mathématiquement, mais le défi paraît immense et les espoirs sont maigres. Pour autant, cette victoire n’en est pas moins importante.
Car plus que le droit de rêver, le DFCO s’est donné le devoir de rien lâcher. Pour faire honneur aux supporters et au maillot. Pour avoir le moins de regrets possible au soir de la dernière journée. Pour préparer au mieux la saison prochaine, peu importe la division dans laquelle elle se déroulera. Pour permettre aux jeunes, Gui, Moussa, Djaé (voire d’autres, sur la fin de saison ?), de monter en puissance pour apporter une profondeur de banc supplémentaire.
Les raisons sont multiples. Baptiste Ridira l’avait évoqué en conférence de presse : il est hors de question, même si ou quand la montée sera mathématiquement perdue, de finir en roue libre. Par cette victoire précieuse à défaut d’être totalement convaincante, les Dijonnais ont montré qu’ils avaient compris le message.

Barka, facteur X et trait d’union 

Décisif à 5 reprises (4 buts, 1 passe décisive) en autant de titularisations, Yanis Barka a tout du bon coup hivernal. Un profil polyvalent et différent des autres éléments offensifs dijonnais, une générosité dans l’effort à la hauteur de celle d’Alexandre Parsemain et un opportunisme qui manquait jusque-là à l’attaque du DFCO. Un joli cocktail.
Mais au-delà de ses caractéristiques sur la pelouse, l’ancien de Fréjus est également un profil complémentaire dans le vestiaire dijonnais. Avec plus de 30 matchs en Ligue 2, autant en National, et 26 buts en 73 matchs de National 2, son expérience des différents échelons est un atout précieux. Son parcours lui a donné cette détermination propre aux joueurs qui n’ont plus de temps à perdre. Par ailleurs, à bientôt 27 ans, il vient renforcer, aux côtés de Makutungu, Souici, Titebah et Lembezat, cette génération intermédiaire, trait d’union dans un effectif du DFCO en grand écart entre des joueurs très expérimentés (6 joueurs de 30 ans et plus) et beaucoup de jeunesse (14 joueurs de moins de 25 ans). De quoi mettre encore un peu plus d’huile dans les rouages… et de ballons au fond des filets.
@Gus21

LES NOTES

L’Homme du match : Yanis Barka (9)
Gaston-Gérard a-t-il déniché son nouveau chouchou ? Arrivé cet hiver de National 2, l’ancien nancéien Yanis Barka débute fort en Bourgogne avec déjà un quatrième but à son actif après ce doublé contre Valenciennes. Plus encore que les deux très jolis buts – une inspiration superbe après s’être bien battu, puis une frappe croisée précise sur un centre puissant – ce sont les intentions de l’avant-centre que nous allons retenir, lui qui après 7 matchs n’est plus qu’à une longueur de nos meilleurs buteurs Ikanga et Parsemain. Il faut voir le nombre duels disputés, d’accélérations réalisées pour presser et de problèmes causés aux Nordistes par notre recrue… Il a été remplacé à la 83e sous une ovation du stade par Mathéo Moussa, qui a aidé à verrouiller le score. Il se murmure, d’après Le Bien Public, qu’une proposition de contrat professionnel serait sur la table…

Delecroix (6,8) : fort sur sa ligne et souvent un peu fébrile quand il s’en détache, le portier qui a prolongé cette semaine son contrat avec Dijon a fait un bon match et ne peut pas être trop critiqué pour le but concédé, alors que le ballon n’aurait jamais dû être perdu dans cette zone.

Titebah (5,1) : moins bon dijonnais sur la pelouse parmi les titulaires, le latéral droit obtient tout de même la moyenne. S’il est tout sauf catastrophique, on ne reconnait pas forcément l’un des leaders techniques du début de saison, qui semble être rentré dans le rang. Remplacé à la 76e pour une petite blessure et suppléé par Diallo, qui a maîtrisé son sujet dans les derniers instants.

Bernard (7,9) : sans doute le meilleur match de l’expérimenté défenseur cette saison ! Avec des interventions très justes, un contrôle de sa zone et de bonnes anticipations, Quentin Bernard a semblé remonter 10 ans en arrière, quand il avait le niveau pour être titulaire dans un club promu en Ligue 1… On en veut plus !

Mendy (7,9) : autoritaire dans la surface, le puissant défenseur central a su conserver, protéger et contrer des ballons dangereux au bon moment. Il a maintenu au même niveau toute la confiance qu’il avait accumulée avant sa blessure.

Makutungu (6,8) : utile dans la construction dans son couloir et rarement dépassé, Cédric remonte la pente après un petit trou d’air de quelques semaines. Une vraie bonne partie qui doit en appeler d’autres.

Chahid (6,3) : on a aimé l’activité du meneur de jeu reculé dans l’entrejeu et sa capacité à bien orienter l’équipe. On a en revanche détesté ce petit ballon presque anodin remis en retrait à Bernard sous pression, qui entraînera malheureusement le but de l’égalisation. Encore une fois remplacé assez tôt dans la partie à la 66e minute pour l’entrée en jeu de Lembezat, assez timide alors que Dijon se procurait des occasions en contre et qu’il doit profiter de ces moments pour briller.

Gui (6,5) : Davy confirme ! Après un très bon match à Nîmes, c’est une nouvelle bonne copie qui a été rendue par le jeune homme de tout juste 18 ans. Très visible dans l’entrejeu, il réussit là où Moco a beaucoup moins convaincu en 2024-2025. Sa présence aux abords des deux surfaces est tout simplement rassurante et enthousiasmante, systématiquement. Remplacé à la 83e par Meyer, qui a initié une contre-attaque qui aurait dû aller au bout.

Vargas-Rios (6,1) : avec un jeu léché à une touche de balle ou des bonnes inspirations en transition, HVR nous a encore fait plaisir ce vendredi soir. Dommage que la constance sur toute la rencontre n’y soit pas encore, mais nous avons là un vrai bon joueur de football. L’équipe n’est de toutes façons plus la même sans lui.

Marié (6) : un jour un peu moins bon pour Jordan, qui a d’ailleurs glissé sur le but valenciennois et a contribué à rendre le match plus indécis. Un cran trop bas pour pouvoir contribuer aux offensives, il a finalement rebasculé en n°6 où il était beaucoup plus à l’aise quand Chahid est sorti après l’heure de jeu.

Ikanga (6,1) : on avait peur de le voir souffrir sans Duville-Parsemain à ses côtés, mais c’est finalement un match très honnête qui a été réalisé par l’avant-centre prêté par le Red Star. Même s’il faut avouer que sans la (très jolie) passe décisive, il aurait eu du mal à dépasser 5/10. Remplacé à la 66e par Djaé, qui n’a pas fait l’entrée idéale et n’a d’ailleurs pas touché beaucoup de ballons.

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Commentaires

Une réponse à “DFCO 2-1 Valenciennes : et Yanis marqua”

  1. Avatar de Philippe
    Philippe

    Je suis d accord avec les notes très bon debrif

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