Cinq raisons d’aller voir DFCO-Rouen

La date et l’horaire ne sont pas les plus sexys, mais ce vendredi soir à 19h30 marquera le retour du Dijon FCO pour une toute nouvelle saison de football en National, pour la première fois depuis 2004. Si vous hésitez encore à tous rendre au stade, voici toutes les raisons pour lesquelles vous devriez craquer et venir à GG.

Banderole des Lingon's Boys affichant : « Une saison à galérer, ce soir faites nous rêver ! »

De nouvelles têtes à découvrir, des artistes en devenir

Avec une nouvelle saison viennent forcément de nouvelles recrues, dont beaucoup sont prometteuses. Sans parier sur leur réussite à Dijon, les profils de Cédric Makutungu et d’Arnold Temanfo (incertain), défenseurs qui ont déjà quelques kilomètres au compteur, seront une belle attraction pour le public dijonnais. Mais celui-ci attend aussi du spectacle : il devrait être assuré par les venues de Rayan Souici, milieu de terrain au pied soyeux et au tacles rageurs, comme par les très intéressants Zakaria Fdaouch, Cyriaque Irié, Kader Nchobi et Mohamed Ben Fredj en attaque ! Enfin, pour son arrière garde, le DFCO compte sur le prometteur gardien de Strasbourg Robin Risser, que nous vous avons présenté plus tôt cet été. Déjà huit recrues ont une bonne chance d’être titulaires, et tout ça sans compter l’expérience de Pierre Sagna ou le gros potentiel de Souleymane Cissé, qui manqueront les premiers matchs de la saison !

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Et les autres dans tout ça ? Maintenant qu’il est en National, Dijon n’a plus d’excuse pour ne pas faire confiance à ses meilleurs éléments de l’équipe réserve, voire de certains U19. Les professionnels Rayane El Khamali et Zoran Moco auront forcément leur chance un jour ou l’autre, mais c’est surtout Yanis Chahid (très attendu par le public dijonnais) qu’on devrait voir crever l’écran. Le Dolois a encore impressionné pendant cette préparation et joue dans un secteur où il a moins de concurrence que certains autres de ses camarades. Alors qu’une petite pénurie de défenseurs se profile, Axel Drouhin ou Zakaria Ariss seront très certainement eux aussi dans les starting-blocks, prêts à remplacer certains titulaires et à se faire une place.

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Une saison sous le signe de l’espoir

Dijon démarre cette saison en National avec l’un des plus gros budgets du championnat, au coude à coude avec Nancy, et aura pour ambition de bien figurer même si la remontée immédiate n’a pas été évoquée par le président Olivier Delcourt cette semaine dans Le Bien Public. Dans l’optique de lancer une nouvelle dynamique positive pour remettre le club à sa place, l’équipe professionnelle aura besoin de tout le soutien imaginable. La rancœur et la lassitude des supporters ne s’effacera pas en un soir, nous en sommes bien conscients, mais la descente en National est aussi l’occasion de ne conserver que des personnes réellement concernées par le sort du club et de repartir sur un nouveau chapitre, qu’on espère rempli de succès.

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« L’embourgeoisement, c’est fini » : Benoît Tavenot a la volonté de remettre les choses dans l’ordre.

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Cette dynamique pourrait être incarnée par un entraîneur qui a envie de prouver sa valeur pour sa première véritable expérience d’entraîneur numéro 1, au sein d’une équipe professionnelle. Benoît Tavenot a réussi ses premières impressions auprès des supporters avec deux victoires lors des matchs amicaux à Gaston Gérard, proposant de nombreuses occasions de but contre des équipes sensiblement du même niveau que le championnat National. Annoncé comme un formateur dans l’âme et un homme droit dans ses bottes, passionné par le développement de ses joueurs, lui aussi sera attendu au tournant et voudra réussir ses débuts en compétition. Nous lui souhaitons évidemment bon courage dans ses nouvelles fonctions et espérons qu’il sera l’homme de la situation après la descente.

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Des tarifs avantageux, un adversaire prestigieux

Si ce sont les prix de ces dernières saisons qui vous agacent et qui vous ont passé le goût du stade, alors voici la bonne nouvelle de la saison : le match contre Rouen et probablement la grande majorité des suivants est accessible à partir de 5€ (tarif réduit) ! Seules trois tribunes sont ouvertes, la Sud fermée pour des raisons commerciales évidentes, mais si vous souhaitez assister à la rencontre en Nord (IPS), le plein tarif est à seulement 6€ ! Vous préférez voir le match depuis une tribune latéral et pas derrière les buts ? Certains bloc tout à fait acceptables de la tribune Est sont entre 5 et 8€, ce qui pourrait convaincre même le plus radin des dijonnais. Tout ça pour voir notre équipe affronter un club historique du championnat de France, c’est presque donné.

Image d'un rat dans sa voiture décapotable, avec le logo du DFCO sur son pull.

Si en plus vous avez l’intention de mettre l’ambiance en tribunes et de vous impliquer encore davantage dans la vie du club, il est peut-être encore temps de contacter les groupes de supporters pour les rejoindre dans une des tribunes ! Les Téméraires sont délocalisés cette saison dans le bloc 12 de la tribune Caisse d’Épargne, qui forme l’angle Sud-Est (côté hôpital) tandi que les Lingon’s Boys reprennent du service dans le bloc central de la Nord. Vous abonner avec l’un de ces groupes ou avec un tarif enfant/étudiant ne vous reviendra qu’à 50€ pour toute la saison, soit moins de trois euros par match de National. Voire encore moins, si certaines rencontres de Coupe de France sont offertes au abonnés !

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Les conditions parfaites pour un beau match de football

Les groupes actifs, parlons-en ! Alors que le championnat National n’est pas réputé pour des stades aux ambiances sud-américaines, nous avons le privilège d’avoir à Dijon deux groupes irréductibles qui n’abandonnent pas leur équipe même à l’étage en dessous. À l’opposé des Téméraires, qui restent actifs malgré le changement de tribune, les LB12 vont avoir eux aussi un rôle à jouer dans la saison du DFCO avec un groupe plus nombreux que ce qui se fait en moyenne à cet étage. Si tous ne seront pas forcément présents à la reprise, les visiteurs ne font pas de la figuration et devraient se déplacer avec une petite centaine de supporters, le FC Rouen ayant un noyau dur très passionné et enthousiaste de retrouver la troisième division dix ans après la liquidation. Un facteur qui donnera encore plus des ailes aux joueurs des deux camps, au cas où ceux-ci manqueraient de motivation !

À J-1, la météo prédit un temps presque idéal – bien qu’un tout petit peu chaud – en fin de journée pour la réception de Rouen à Gaston-Gérard. La pluie ne sera pas au rendez-vous et cet événement lancera parfaitement la soirée juste avant le week-end, que vous soyez en famille ou entre amis. Nous avons pu observer également lors des deux derniers matchs amicaux que, bien qu’elle ne soit pas parfaite, la pelouse du Parc des Sports avait bien tenu le coup pendant l’été et sera en bon état pour cette première échéance. Tout cela nous permet d’affirmer sans trop de doute que le spectacle sera agréable avec espérons-le une prestation cohérente de nos Dijonnais.

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Faire partie du noyau dur des supporters du DFCO

Enfin, et c’est peut-être un point qui passera au-dessus de la tête de beaucoup, mais la descente en National va forcément vider les gradins d’une manière ou d’une autre, ne nous en cachons pas. À la croisée des chemins, le club de football de Dijon peut tout perdre en cas de double descente (comme Nancy) ou de dépôt de bilan (comme Sedan) à la fin de la saison. À l’inverse, instaurer un climat positif et optimiste dans ce club qui inspire plutôt la lose depuis trois ans maintenant servira sans doute de tremplin à une éventuelle remontée, peut-être même jusqu’en Ligue 1, championnat côtoyé pendant six saisons au total et qui doit à terme être l’ambition de nos dirigeants. Pour l’heure, pas de précipitation. Dijon est à sa place sportivement car le club n’a pas fait ce qu’il fallait les années précédentes pour figurer dans le top 38 des meilleurs clubs français, c’est aussi simple que cela.

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Cependant, alors que le stade affichait complet pour les venues de l’OM, de Paris, de l’OL ou de Sainté en Ligue 1, était souvent très bien garni contre les clubs réputés (malheureusement rempli de supporters de ces autres équipes), cette fois seuls les nôtres répondront présents. Si vous êtes en train de lire ces lignes, vous êtes peut-être déjà une personne convaincue et pas l’un de ces footix qui vient au stade avec un maillot Mbappe sur le dos, quelqu’un qui donnerait un rein pour voir Dijon remonter les échelons ou simplement profiter de belles victoires avec vos proches au stade. Mais d’autres ont encore besoin d’être convertis, de se faire happer par le train DFCO qui ne passera pas forcément deux fois. Alors n’hésitez pas à partager cet article autour de vous, le club en a besoin. Et c’est en posant ces premières briques dans les divisions inférieures que Dijon saura reconstruire un édifice digne de ce nom. En plus, vous pourrez dire « j’étais là en N1 » quand le DFCO fessera à nouveau le PSG dans cinq ans. Et ça, ça vaut bien tout l’or du monde.

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À vendredi, et Allez Dijon !

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