Bordeaux 1-0 DFCO : une défaite logique

Face à une équipe bordelaise extrêmement solide, le DFCO n’a jamais réussi à se montrer dangereux. Trop peu inspiré dans le jeu pour faire la différence, c’est donc logiquement qu’il s’est incliné.

Coline Gouineau

Un match assez terne

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L’après-midi débute par une surprise pour les supporters, puisque le DFCO doit malheureusement se passer des services de Tatiana Solanet, touchée à un genou. L’absence de la métronome dijonnaise se fait évidemment ressentir, car le DFCO ne parvient jamais vraiment à développer son jeu. La rencontre est dans un premier temps très fermée et particulièrement âpre, avec beaucoup de fautes de part et d’autre. Les quelques tentatives dijonnaises, par Léa Declercq puis Kenza Dali, n’inquiètent pas Erin Nayler. Bordeaux se montre malgré tout un peu plus pressant avant le retour aux vestiaires, touchant à deux reprises les montants de Mylène Chavas, qui retrouve avec ce match une place de titulaire en D1.

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C’est finalement au bout du temps additionnel de cette première période que le DFCO craque. Maëlle Garbino provoque un coup-franc près du poteau de corner. Sur celui-ci, Julie Thibaud reprend victorieusement le centre de Claire Lavogez pour ouvrir le score. Le match devient alors forcément plus difficile pour nos Rouges. Face à une équipe bordelaise d’une solidité remarquable – et qui affiche d’ailleurs la troisième meilleure défense du championnat – les Dijonnaises ont connu trop de déchet technique pour être en mesure de revenir au score.

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Le DFCO rate sa deuxième mi-temps

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Lors du second acte, le DFCO se révèle à la fois fébrile et trop peu inspiré. À plusieurs reprises, Bordeaux a ainsi l’opportunité de faire le break, à l’image d’un tir repoussé juste devant sa ligne par Alexia Trevisan. L’arrière-garde bourguignonne est davantage en difficulté qu’en première mi-temps, et doit faire face, entre autres, à une Viviane Asseyi très remuante. On peut tout de même noter la bonne partie de Coline Gouineau sur son côté droit, sérieuse dans son repli défensif et appliquée à la relance.

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Les Dijonnaises ont aussi bien du mal à peser offensivement et à s’approcher des cages gardées par Erin Nayler. Lindsey Thomas et Kenza Dali ont parfois essayé d’accélérer le jeu, mais se sont elles aussi cassées les dents sur une défense girondine toujours bien en place. Léa Declercq a, en revanche, régulièrement réussi à faire des différences et à provoquer des fautes, notamment grâce à la qualité de ses prises de balle. L’entrée de Laura Bouillot, qui a essayé de se rendre disponible pour proposer des solutions, n’a pu faire la différence ; ni celle d’Allison Blais qui a semblé trop tardive pour avoir le temps de faire quoi que ce soit. Il faut d’ailleurs attendre le temps additionnel pour enfin voir une tentative dijonnaise dans cette seconde période, ce qui illustre bien les difficultés rencontrées.

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Le DFCO s’incline donc face à une formation qui reste, probablement, encore un cran au-dessus de lui. Mais le contenu du match est frustrant, car les Dijonnaises semblent être capables de mieux. Ainsi, un match capital les attend désormais dans trois semaines, face à Lille. Une victoire semble plus que jamais nécessaire pour s’éviter une fin de saison à haut risque…

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Ophélie Cuynet

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