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DFCO 4-0 Châteauroux : Cliniques

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par

Tadryel
dans

Nouvelle année, nouveau départ ! Les dijonnais entamaient ce Vendredi soir le début de leur seconde partie de saison, dans des conditions optimales, la reprise s’effectuant à domicile contre la lanterne rouge du championnat. Et à ce titre, rien de tel pour souhaiter une bonne année à ses supporters que de leur offrir un festival de buts pour bien préparer le choc de la semaine prochaine !

Carton plein pour les Rouges qui continuent de célébrer juste après les fêtes
Carton plein pour les Rouges qui continuent de célébrer juste après les fêtes (photo Vincent Poyer/DFCO).

LE MATCH

Dijon FCO – LB Châteauroux : 4-0 (1-0)
Au Stade Gaston-Gérard (Dijon), le 10 janvier 2025, coup d’envoi à 19h30

Buts : Parsemain (30e, 74e), Lembezat (50e), Ikanga (82e) pour le DFCO

Avertissements : Chahid (71e) pour le DFCO

 

  • 7e : Dans les premiers instants de la partie, Mendy pousse son ballon un peu trop loin, et doit s’arracher pour tenter de réparer son erreur. Un événement qui pourrait paraître anecdotique, si le défenseur dijonnais ne se couchait pas au sol juste après, semblant touché sur cette action, et remplacé par Moussa.
  • 9e : Sur une relance manquée du nouvel entrant, La Berrichonne obtient un pénalty suite à un tacle de Titebah dans la surface. Delecroix est pris à contrepied, mais son montant sauve la mise de dijonnais qui n’ont pour l’instant pas eu l’occasion de jouer avec ce rythme haché.
  • 20e : Le rythme s’étant enfin stabilisé, et bien que celui-ci ne soit pas très élevé, ce sont les dijonnais qui mettent le pied sur le ballon et tentent de déstabiliser un bloc castelroussin bien en place.
  • 29e : Sur une action digne du grand Barça dans laquelle Makutungu s’est mué en chef d’orchestre, les Rouges redoublent de passes, et Alexandre Parsemain vient parfaitement conclure cette action sur une remise de Lembezat, plaçant son ballon au ras du poteau. 1-0 pour Dijon !
  • 39e : Dijon continue d’essayer de construire pour s’adjuger le break, que ce soit par une volée de Moco, ou d’une frappe de Souici à l’extérieur de la surface, deux tentatives non cadrées mais qui permettent de mettre la pression sur la défense adverse.
  • 45+2e : La dernière occasion sera pour Châteauroux, après un rush solitaire de Tormin sur le côté gauche, qui bute sur Delecroix dans un angle très fermé.

 

  • 49e : Parsemain, lancé dans la profondeur, a l’opportunité d’un duel avec Konaté. Après un dribble dans lequel il manque de perdre le ballon, le buteur du soir se mue en passeur pour Lembezat, qui pousse parfaitement le cuir au fond des filets avant le retour de la défense. 2-0 pour Dijon !
  • 65e : Depuis le but du break, les dijonnais se montrent plutôt dans la gestion du score, n’hésitant pas à confier le ballon aux castelroussins, afin de procéder en contre.
  • 73e : Parfaitement lancé dans la profondeur sur le côté gauche, Parsemain voit l’occasion de jouer un numéro de soliste, repiquant dans l’axe et ajustant parfaitement Konaté pour s’offrir son doublé, ça fait 3-0 pour Dijon !
  • 81e : Premier ballon pour le nouvel entrant Ikanga, qui dans la profondeur, se permet de réitérer le dribble de Parsemain un peu plus tôt dans la partie, et enfonce le clou pour Dijon, 4-0 !
  • 89e : La Berrichonne pousse pour sauver l’honneur, mais Delecroix vient préserver le clean sheet en repoussant le ballon sur son montant qui l’avait déjà suppléé en début de rencontre. Le score n’évoluera plus, et Dijon s’impose sur le score fleuve de 4 buts à 0 !

 

Reprise en douceur

Après près de 3 semaines sans jouer, il nous tardait de voir de quelle trempe serait forgée nos joueurs, eux qui avaient clôturé leur année 2024 avec une élimination en coupe de France face à Espaly. Nul doute que ce long break aura été une des raisons pour lesquelles ce DFCO a eu du mal à se remettre dans le bain du championnat, le rythme ayant été très peu soutenu en première période – bien que la blessure de Mendy et le penalty qui a suivi n’ont pas aidé à démarrer sous les meilleures auspices.

Malgré ce départ très timide, le front de l’attaque du DFCO a été criant de réalisme, inscrivant 4 buts sur ses 4 tentatives cadrées, et l’on pourrait presque extrapoler en parlant de seules occasions vraiment sérieuses. Ces quelques situations dangereuses, nos attaquants ont dû se les créer seuls, à l’exception de cette merveilleuse inspiration de Makutungu, prenant la profondeur sur de longs ballons grapillés par l’arrière-garde dijonnaise, tout en se jouant d’une facilité déconcertante de la défense castelroussine, si ce n’est directement de son portier.

 


Que dire..

Un manque à combler

Car si l’on peut louer les prouesses offensives de Lembezat et Parsemain lors de cette rencontre, il ne faut pas négliger qu’elles dissimulent la carence offensive du losange du soir. En l’absence de ses joueurs cadres Marié et Vargas-Rios (suspendus), le milieu de terrain dijonnais a globalement fait preuve d’une extrême suffisance dans son travail offensif, donnant l’impression de n’y avoir contribué qu’en relayant avec… Makutungu, un défenseur. Si le manque de rythme est forcément à prendre en compte dans l’analyse de ce match, il convient également de prendre en compte la différence de rang entre Dijon et son adversaire du soir pour mettre en exergue l’inacceptabilité d’un tel manque dans l’animation offensive, qui aurait pu jouer en notre défaveur si nos attaquants n’avaient pas été aussi chirurgicaux. Une sensation d’autant plus rageuse lors que l’action du premier but montre clairement les qualités des joueurs, et leur capacité à faire fonctionner pleinement l’esprit de ce système.

Alors que les deux tauliers du milieu ne devraient pas revenir tout de suite (Marié est suspendu pour le prochain match, Vargas-Rios est suspendu pour les 6 prochains matchs), et que Mendy devrait être absent quelques semaines, les joueurs vont devoir redoubler d’efforts pour pallier à ce manque, s’ils veulent s’inscrire dans la continuité du système de jeu proposé par Baptiste Ridira, et passeront inévitablement par un véritable test dès la semaine prochaine, où les Rouges affronteront Boulogne pour un match qui peut devenir un véritable tournant pour la saison.

@CM_Tadryel

LES NOTES :

Homme du match : Parsemain (8,9) :
Et si c’était le match référence qu’il lui fallait ? Car si son travail depuis le début de la saison n’est pas à remettre en cause, force était de constater qu’il lui manquait encore la finition. Mais face à Châteauroux, il s’est montré chirurgical pour inscrire un doublé qui récompense tous ses efforts, et opportuniste pour transformer une action un peu loupée en passe décisive pour Lembezat. S’il parvient à réitérer la même performance en termes d’efficacité, le DFCO y gagnera grandement.
Remplacé à la 78e par Ikanga, qui à peine entré est allé tout seul parachever le succès dijonnais et s’offrir son 4e but en championnat.
Delecroix (6,0) : assez peu mis à contribution directement, il s’est en revanche montré très rassurant sur ses prises de balle et ses sorties aériennes. Une belle intervention décisive en fin de match pour s’assurer le clean-sheet.
Titebah (5,0) : un penalty (un peu sévère) provoqué en début de match, heureusement sans conséquence, et plusieurs imprécisions dans le replacement. Il a compensé cette copie défensive pas folichonne par un bon apport offensif, mais il nous a habitué à mieux. Remplacé à la 64e par Diallo, auteur d’une entrée sérieuse même s’il a été peu sollicité défensivement.
Mendy (non noté) : une première action manquée, sur laquelle il se blesse et une sortie au bout de quelques minutes de jeu. Il espérait certainement un meilleur début d’année 2025… Remplacé à la 7e par Moussa (6,0), fébrile sur sa première intervention mais très serein sur la suite du match. Sans prise de risque inutile, sobre dans ses interventions, il n’a bien sûr pas encore l’étoffe d’un titulaire en N1 mais il continue à progresser.
Bernard (6,8) : le capitaine d’un soir a tenu sa défense de main de maître, encore que passé les 25 premières minutes Châteauroux n’ait pas offert une opposition très relevée. Parfois un peu timide à la relance peut-être mais c’est bien le seul bémol qu’on peut trouver.
Makutungu (7,3) : une prestation de haut vol. Rampe de lancement et relai efficace lors de la magnifique action collective du premier but, il a été très souvent dans les bons coups offensifs dijonnais, tout en se montrant intraitable défensivement. N’empêche, est-ce qu’on se rend compte de la chance qu’on a d’avoir un joueur aussi régulier ?
Souici (4,9) : un match timide, marqué par beaucoup, beaucoup, beaucoup trop peu de jeu vers l’avant. Il n’a pas démérité sur l’aspect défensif, n’a pas commis de grosse erreur et a été quelques fois bien placé sur certaines actions offensives, mais ce manque d’audace est rageant car on sait qu’il peut faire bien mieux.
Chahid (6,4) : seul des trois du milieu à avoir vraiment fait preuve d’engagement, il s’est beaucoup démené pour tenter de dynamiser le jeu dijonnais, même s’il a souvent manqué de relai dans l’entrejeu. De plus en plus régulier, il tend à devenir un homme de base du système de Ridira.
Moco (5,0) : transparent pendant toute la première demi-heure, il s’est un peu plus mis en avant par la suite mais a globalement livré un match assez terne. Correct dans le travail de récupération sans être non plus toujours tranchant, il a été trop souvent absent sur les phases offensives. Remplacé à la 64e par Hamada, qui s’est remis en jambes après sa longue absence, sans se montrer spécialement.
Lembezat (7,8) : quel match ! Passeur décisif pour l’ouverture du score, buteur ensuite et encore à la passe pour lancer Parsemain sur le 3e but, il a de plus livré une prestation très propre dans le jeu, avec beaucoup de mouvement et de solutions proposées sur le front de l’attaque et une vraie justesse technique. Le genre de récital qu’on demande à revoir ! Remplacé à la 80e par Meyer, venu grappiller un peu de temps de jeu mais qui va devoir cravacher pour essayer de regagner sa place, vu la prestation de son coéquipier.
Schur (5,9) : pas le plus en vue des offensifs dijonnais, il a néanmoins apporté sa pierre à l’édifice, sur l’action du premier but et également à plusieurs reprises en 2e période. Honorable, même si on peut douter que cela suffise face à des adversaires plus relevés.
@Gus21
NOTE MOYENNE : 6,3

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Commentaires

2 réponses à “DFCO 4-0 Châteauroux : Cliniques”

  1. Avatar de MEURANT
    MEURANT

    Un but extraordinaire pour le DFCO après un festival de passe. De quoi accumuler de la confiance. À valider la semaine prochaine.

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  2. Avatar de Semprez
    Semprez

    Une première 1/2 heure indigne du nationale par la suite un peut meilleur mais ce n était que Châteauroux en face vendredi prochain c est Boulogne qui impressionne de journée en journée aller le DFCO BianBian

    Répondre

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