[RETRO] L’Aventure Ligue 1 – 2016-2017, le comeback

De retour en Ligue 1, le DFCO d’Olivier Dall’Oglio aura procuré beaucoup d’émotions en championnat. Une équipe au visage offensif et avec du coeur, comme lors de cette saison 2016-2017. De la victoire éclatante contre l’OL en passant par le succès importantissime contre Nancy pour se sauver, revivez avec nous cette saison parmi l’élite qui nous rend déjà nostalgique.

Dans ce deuxième épisode de notre rétro l’Aventure Ligue 1, nous revenons sur la saison 2016-2017, la première de l’ère ODO en L1.

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Pour retrouver le troisième épisode sur la formidable saison 2017-18, c’est ici.

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Cliquez ici si vous avez raté le premier épisode, sur la saison 2011-2012 : la grande première

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L’équipe :

Si le maintien a été enfin acquis après cette seconde saison en Ligue 1, le DFCO le doit en grande partie à Baptiste Reynet. Revenu au bercail à l’été 2016, le gardien des Rouges s’est sublimé à de nombreuses reprises pour permettre au club de glaner des points précieux. Devant lui, la charnière centrale VarraultLotiès a su repousser les assauts adverse, malgré le départ de Christopher Jullien, grand artisan de la remontée en Ligue 1.

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En quête d’un latéral gauche pour cette saison, Dijon a pu compter sur Vincent Rüfli. Arrivé de Suisse, il a été précieux dans son apport offensif malgré une certaine irrégularité en défense. Tout comme Fouad Chafik sur le flanc droit, qui a su remplacer comme il se doit Abdoulaye Bamba, en poste depuis 6 ans. Au milieu, on a découvert le talent de Pierre Lees-Melou, mais aussi celui de Mehdi Abeid et notamment sa patte droite qui lui a permis de marquer un coup franc magnifique contre Bordeaux. Sans oublier l’inépuisable Florent Balmont, qui a été précieux par son expérience et son intelligence de jeu.

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Autre pari réussi, celui de l’attaque. L’entente entre le serial buteur bourguignon Julio Tavares et Loïs Diony, venu du monde amateur, s’est améliorée au fil de la saison, ce qui a fait un grand bien à un DFCO souvent en apnée au classement. Sans oublier Frédéric Sammaritano, incontournable sur l’aile gauche depuis son arrivée en provenance du rival auxerrois en 2015.

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Le récit de la saison :

Pour son retour en Ligue 1, le DFCO est resté fidèle à sa philosophie de jeu de l’année précédente: faire le spectacle et proposer de belles choses devant, quitte à trop se découvrir. Si cette stratégie est appréciée du public bourguignon, elle n’amène pas toujours les résultats espérés. Le manque d’expérience de l’élite de certains joueurs se faisait ressentir dès le premier match. Dijon est cueilli d’entrée à Gaston-Gérard, vaincu par Nantes (0-1), qui n’a pourtant pas rendu une copie parfaite. Nouvelle défaite à Lille la journée suivante sur le même score dans les dernières minutes du match, sur un but inscrit par…un ancien dijonnais : Younousse Sankharé.

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C’est à la 3ème journée qu’un improbable exploit va se produire : déchaînés, peut-être galvanisés par la blessure du goleador lyonnais Alexandre Lacazette, les Rouges signent un succès retentissant 4-2 face à l’OL de Bruno Génésio. Une victoire folle qui lancera officiellement cette 2e saison du DFCO parmi l’élite.

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Du spectacle et des rencontres folles, l’ADN de ce DFCO 2016-2017

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Ce qui était plaisant avec ce Dijon-là, c’est que l’on était assuré de vivre une belle soirée de football. Peu importe le score, on savait que le scénario de la rencontre était indéchiffrable, entre une efficacité offensive redoutable… et des lacunes défensives plus que notables. Mais on pouvait être certains que les 11 Dijonnais sur le terrain ne lâcheraient rien jusqu’au bout. Les Rouges ont d’ailleurs souvent été héroïques. On peut citer les matchs nuls arrachés face à Montpellier (3-3, 8ème journée), Bastia (0-0, 11ème journée) ou encore Caen (3-3, 16ème journée) où ils reviennent de 3-1, à 10 contre 11.

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Si on peut aisément louer la bravoure et l’abnégation des joueurs, le DFCO pourra nourrir quelques regrets au vu des performances et du jeu proposé. Maintenu à la dernière journée avec 37 points, il aurait pu l’être bien avant s’il avait réussi à tenir plusieurs scores en sa faveur. Comme à Bordeaux, une défaite 3-2 à la 89ème minute après avoir mené deux fois au score, ou à Guingamp, lorsque Dijon concède le nul 3-3 dans le temps additionnel après avoir pourtant mené 3-1. On peut citer encore SaintEtienne, le DFCO se fait rejoindre sur un pénalty généreux, transformé par Nolan Roux à la 95ème minute.

Le joueur : Baptiste Reynet

Comment ne pas l’évoquer? Il s’agit sans doute de sa saison référence. Fort de ses nombreux exploits, Baptiste Reynet a été un atout plus que précieux dans le maintien du club bourguignon dans l’élite. Le gardien signe un des meilleurs matchs de sa carrière lors de la 11ème journée à Bastia, où il préserve de manière miraculeuse un score nul et vierge en réalisant… 11 arrêts. Une performance gigantesque, qui lui vaudra par la suite d’être nommé au trophée UNFP du meilleur gardien de la saison, une distinction finalement remportée par Danijel Subasic, le portier de l’AS Monaco. Il est le premier gardien dijonnais à réaliser cette performance.

Le match : la seule victoire à l’extérieur, contre Lorient (3-2)

Quand deux concurrents au maintien s’affrontent, on dit souvent qu’il s’agit d’un match à six points. Ce fut le cas lorsque Lorient, bon dernier de la Ligue 1, accueillait le DFCO, 15ème du championnat et 3 points devant, pour le compte de la 22ème journée de Ligue 1. Restant sur trois victoires à domicile, le club breton est en confiance. Dijon aussi, de son côté, avait besoin d’un bol d’air, mais quelque chose empêchait le clan bourguignon d’être optimiste : aucune victoire enregistré sur tous les déplacements des Rouges en Ligue 1 cette saison.

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Les inquiétudes sont de courte durée, puisque Diony profite d’un superbe ballon de Lees-Melou pour battre le gardien adverse, Lecomte, dès la 10ème minute de jeu. A la mi-temps, c’est un résultat positif pour le DFCO. Mais comme souvent cette saison, les hommes d’ODO se relâche et laisse leur adversaire mettre le pied sur le jeu. Résultat : égalisation de Marveaux dès le retour du vestiaire, avant qu’un pénalty ne soit sifflé par la suite pour les Bretons…. puis transformé par Majeed Waris qui donne l’avantage aux Merlus.

Mais Benjamin Lecomte, décidément pas dans un grand jour, rate sa sortie sur un coup franc dijonnais et Lotiès en profite pour égaliser à 2-2. La partie devient folle lorsqu’un nouveau pénalty est accordé par l’arbitre à Lorient quelques minutes plus tard. Cette fois-ci, Reynet stoppe la tentative de Waris. Et sur une ultime action de contre, c’est Lees-Melou, bien servi au second poteau par Abeid, qui scelle le score de la rencontre en offrant la victoire aux bourguignons, qui sera la seule à l’extérieur de la saison.

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Le chiffre : 27

Soit le nombre de points pris à domicile cette saison par le DFCO sur les 37 glanés au total. Un chiffre qui montre bien la fragilité du club à l’extérieur. Regrettable quand on sait que Dijon proposait beaucoup de spectacle et d’envie dans ses matchs, mais c’est à Gaston-Gérard que les Rouges se sentaient le mieux, avec 7 victoires…. contre une seulement hors de ses bases. L’exploit contre Lyon (4-2) a lancé la série, mais le DFCO a su aussi gagner des matchs à enjeu, face à Angers (3-2, 34ème journée) ou Nancy (2-0, 37ème journée), ce qui lui a permis de sauver sa tête en Ligue 1 pour la première fois de son histoire. Un goût peut-être amer pour certains supporters, car si Dijon avait su se montrer régulier sur les deux tableaux, les objectifs auraient peut-être été revus à la hausse… et le club aurait vécu la saison beaucoup plus sereinement, tout comme le public bourguignon.

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Le souvenir du supporter : «La magnifique victoire face à Lyon à Gaston-Gérard »

Par @Dijonnaisdu21

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« Le stade était plein, magnifique temps (il faisait très chaud), l’ambiance était incroyable . C’est notre première victoire depuis notre retour dans l’élite et en plus contre un gros du championnat, c’était incroyable. Le 1er but inscrit par Fred Sammaritano sur un penalty créé par Julio Tavares qui lui même marque le deuxième but d’une tête plongeante juste avant la mi-temps (j’était déjà à la buvette j’ai pas vu le but…). Le troisième but est inscrit par le fameux Dylan Bahamboula alias Moyo et pour le 4ème, Pierre Lees-Melou sur une superbe frappe enroulée . L’ambiance a la fin était incroyable, au coup de sifflet final on chantait « Le Lion est mort ce soir »

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Par Dylan Vandevoorde

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