Quel entraîneur pour le DFCO ? Nos propositions…

C’est clairement l’actualité qui agite le club en ce moment : qui sera le nouvel entraîneur du DFCO ? Plusieurs noms circulent, dont certains qui reviennent avec insistance… Voici quelques profils qui pourraient convenir, pour des raisons différentes.

Frédéric Hantz

Privilégier un projet à long terme, ou trouver le pompier de service par excellence pour se maintenir à tout prix ? La question mérite d’être posée. Les entraîneurs que l’on propose sont variés, et peut-être que LE profil idoine pour le DFCO se trouve ici…

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Le pompier : Rolland Courbis

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Depuis l’éviction d’Olivier Dall’oglio, Rolland Courbis n’a cessé de faire du pied au DFCO. Sur Twitter d’abord, se déclarant “flatté d être parmi les entraîneurs cités capable de relever le défi du maintien”, puis les colonnes de l’Equipe et sur RMC Sport : « Si vous me demandez si entraîner Dijon peut m’intéresser, je vous réponds oui” et d’ajouter : “Je n’ai pas eu de contact avec le président de Dijon, mais s’il veut m’appeler et me rencontrer, ce sera avec plaisir.” Il faut dire que “Coach Courbis” (comme il est appelé sur les plateaux télé et radio) correspond au profil recherché par Delcourt : “quelqu’un d’expérimenté et de différent de Dall’Oglio ». Un entraîneur qui connaît bien la Ligue 1 (passé par Bordeaux, Toulouse, OM, Rennes) et qui sait comment permettre à une équipe de se maintenir (il l’a réussi plusieurs fois à Ajaccio puis à Montpellier). Il ne viendrait alors que pour un “CDD” de six mois dans un rôle de pompier, le but n’étant pas de l’inclure dans un projet à long terme mais bien d’éteindre l’incendie et d’être en Ligue 1 la saison prochaine. Connu pour son franc parler et son caractère impulsif, le médiatique Courbis est l’un des candidats les plus crédibles pour mener la mission maintien du DFCO.

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– par @EtienneLVK

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Le choix du jeu : Frédéric Hantz

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Pour moi, le critère le plus important lorsque l’on choisit un entraîneur est sa philosophie de jeu. Cela paraît évident, mais beaucoup semblent l’oublier dans l’urgence du maintien. Quel intérêt de rester en Ligue 1 si c’est pour voir une équipe sans âme toutes les semaines, des 0-0 à la pelle, un spectacle quasi-inexistant ? Frédéric Hantz n’est peut-être pas le coach « pompier » le plus adapté à une course au maintien, certes. Mais il incarne des qualités humaines propres au DFCO, ainsi qu’une idée du football similaire à celle de Dall’Oglio. Il est pour moi le successeur idéal pour mener cette équipe en manque de réussite mais pas en manque de talent. Le cadre de Dijon lui conviendrait parfaitement, lui qui a vécu ses meilleures saison en tant qu’entraîneur à Bastia, dans un club peu médiatisé où il aura enchaîné deux promotions de suite (champion de National puis de Ligue 2) et deux maintiens en Ligue 1, déjouant tous les pronostics. Ses performances correctes à Montpellier et à Metz l’an dernier montrent qu’il peut avoir les épaules pour redresser la barre dans un club en difficulté.

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– par @No_vak

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Le pari : Sabri Lamouchi

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Un pari, mais un pari qui ne sera pas donné. Car s’il demeure un jeune entraîneur et qu’il reste encore relativement inexpérimenté, Sabri Lamouchi a tout de même pris des galons en ramenant Rennes en Europa League, après avoir décroché une 5e place en Ligue 1 la saison dernière. Limogé il y a quelques semaines à cause de résultats décevants et en dents de scie, il n’en reste pas moins un coach intéressant. Avec lui, Rennes a retrouvé un jeu globalement assez plaisant. Tout n’était pas parfait certes, mais les intentions, elles, étaient là. L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire serait peut-être une piste plus intéressante que certains noms que l’on voit passer depuis des jours, et qui sentent vraiment le réchauffé. En tout cas, si on en croit France Football, Sabri Lamouchi se présente comme une réelle option aux yeux des dirigeants dijonnais.

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– par @IlPdg

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Le formateur : Pascal Gastien

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Après 14 ans passés à Niort, et un court passage à Chateauroux, le père de l’ancien milieu de terrain du DFCO Johan Gastien a rejoint Clermont en 2016 pour prendre la tête du centre de formation, et a été nommé à la tête de l’équipe pro l’année suivante. Sous ses ordres, le CF63 termine 6e, proche du podium. Mais surtout, le coach clermontois révèle de nombreux joueurs intéressants : Ludovic Ajorque, Franck Honorat, Mathias Pereira-Lage, Fabien Centonze ou Julien Lapore. Pas étonnant car il a, à l’instar d’Olivier Dall’Oglio, ce profil d’entraîneur-formateur idéal pour faire émerger des joueurs et tirer le meilleur parti de leurs capacités. Fin tacticien, il a l’avantage d’accord une grande importance à la rigueur défensive sans oublier l’attaque. La saison dernière, le CF63 était ainsi la 3e défense de Ligue 2 et la 6e attaque, et cette saison encore, le club auvergnat est sur la même lancée. Tant par son état d’esprit et ses valeurs que par sa philosophie de jeu, Pascal Gastien apparait donc comme un choix très intéressant pour le DFCO, dans une belle continuité avec l’ADN d’Olivier Dall’Oglio et pourrait faciliter la venue de quelques recrues clermontoises (l’ailier Pereira-Lage notamment). Néanmoins, adepte, comme son ex-homologue dijonnais, des projets de long terme et alors que son équipe, 8e à un petit point de la 3e place, est toujours en course pour la Ligue 2, il ne sera probablement pas facile à déloger de l’Auvergne.

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– par @Gus21

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Le magicien : Christophe Pélissier (cet été)

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Certains sont capables d’accomplir des miracles avec peu de moyens. C’est le cas de Christophe Pélissier, que l’on surnomme « le magicien ». À Luzenac d’abord, il fait monter le club en National. Quelques années plus tard, malgré un budget famélique, il parvient à décrocher une montée historique et improbable en Ligue 2. Une promotion finalement refusée administrativement, et qui fait grand bruit à l’époque. Il s’en va ensuite à Amiens, qu’il fait remonter en Ligue 2… puis en Ligue 1 la saison suivante, avec pourtant le 17e budget de L2. Une première dans l’histoire du club picard. Lui qui sait fédérer un groupe comme personne maintient Amiens dans l’élite, avec le dernier budget, finalement assez tranquillement. Dans le long reportage inside de Canal+ consacré à Amiens, on y découvre un homme posé et réfléchi, dont le style se rapproche de celui d’ODO. Un entraîneur aussi qui demande du jeu. À la mi-temps d’un match capital pour le maintien face à Strasbourg, alors que les siens mènent 1-0, il en veut plus. « On ne se contente pas de conserver le score, on tue le match maintenant » lance-t-il à la mi-temps. Résultat : 3-0 pour Amiens. Un bâtisseur qui conviendrait parfaitement au DFCO pour un projet longue durée. Alors, pas cet hiver car il est sous en contrat jusqu’en juin avec l’ASC. Mais cet été, après avoir fait appel à un « pompier » comme Courbis pour décrocher le maintien…

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– par @IlPdg

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Le cru dijonnais : Stéphane Jobard (cet été)

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Dans le même ordre idée que le paragraphe précédent, il s’agirait d’une solution plutôt pour cet été. Et là, peu importe la division, contrairement à Christophe Pélissier ou ça serait conditionné par un maintien en Ligue 1. Constituer un staff avec des gens « du cru » serait un pari intéressant. Stéphane Jobard, homme du club par excellence, s’il décroche son BEPF cette saison, est le candidat idéal pour reprendre les rennes en tant qu’entraîneur principal. Lui qui a été l’adjoint d’ODO les saisons précédentes. David Linarès serait toujours de la partie, et éventuellement, pourquoi pas Éric Carrière si celui-ci souhaite se lancer dans le grand bain. C’était en plaçant des gens qui aiment et connaissent le club aux postes-clefs que le DFCO s’est relancé en 2012…

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– par @IlPdg

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