Sur le papier, ça semblait jouable. Sur le terrain, il n'a fallu que douze minutes et trois buts dans la musette pour que tout espoir s'envole. Une entame de match catastrophique a en effet complétement plombé le DFCO ce samedi dans l'Hérault.
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Tactique perdante
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Pour ce déplacement à Montpellier, Yannick Chandioux fait le choix d'aligner un 3-4-3 aussi inédit que surprenant. Ça tourne mal, explications. Ce système, sans véritable numéro 6 devant la défense, a vite semblé déséquilibré. La paire du milieu de terrain Élise Bussaglia – Tatiana Solanet (pas encore revenue au meilleure de ses capacités) fait ce qu'elle peut mais elle est logiquement en difficulté face aux assauts montpelliérains. Comme à chaque fois qu'elle n'est pas là, on ne peut que constater à quel point Élodie Nakkach est indispensable à la récupération. La défense "new-look" manque elle d'automatismes et n'est pas du tout en place en ces premières minutes de jeu. Résultat : 3-0 pour le MHSC… après douze petites minutes. Il faut reconnaître que la stratégie n'était visiblement pas la bonne à adopter (même si a priori d'après Bernard Lacombe, je n'ai pas trop le droit de dire ça). Les joueuses avaient l'air un peu perdues, on ne va pas leur en vouloir.
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Après le troisième but encaissé, le tir est rectifié et le DFCO passe en 4-3-3 avec Ophélie Cuynet pour occuper le rôle de sentinelle devant la défense, mais le mal est déjà fait. Dijon va un peu mieux, mais encaisse tout de même un quatrième but avant le retour aux vestiaires. Montpellier continue de se procurer de nombreuses occasions lors du second acte, fort heureusement Emmeline Mainguy réalise cinq ou six grosses parades notamment sur des duels. Les Dijonnaises s'avèrent un poil plus inspirées dans le jeu et obtiennent quelques opportunités. Tout d'abord par une passe de Tatiana Solanet pour Laura Bouillot – la plus dangereuse ce samedi – dont le lob est toutefois un peu trop court pour terminer au fond des filets. Ensuite, la frappe d'Élise Bussaglia est bien repoussée par Casey Murphy. Finalement, le DFCO réduit la marque grâce à un but d'Ophélie Cuynet sur corner, son quatrième de la saison. On a donc gagné la deuxième mi-temps ! Y a pas moyen de gratter une moitié de point, du coup ?
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Le Dijon Show serait-il responsable ?
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Ce mauvais résultat nous pousse également à une remise en question. Et nous devons admettre que les statistiques sont affligeantes pour Le Dijon Show. En effet, il semblerait que nos affiches de match exercent un impact négatif sur les performances de notre équipe. Voyez donc par vous-même avec les six derniers matchs : contre Le Portet, Guingamp et Lille : pas d'affiche, trois victoires. Contre Bordeaux, Grenoble et Montpellier : trois affiches, trois défaites. Alors, c'est clair, on ne fera pas d'affiche le 16 mars histoire de rouler sur le PSG. On va l'avoir notre résultat contre une équipe du top 4 ! En tout cas, "grâce" au formidable calendrier de la D1, joueuses et staff ont maintenant un mois pour préparer au mieux ce choc.
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Pour terminer, on retiendra quand même un point positif de cette journée : Lille, Metz et même Guingamp ont tous perdu. Alors, même en ayant nous aussi connu la défaite, on se rapproche encore du maintien puisqu'on conserve notre avance sur la zone de relégation à cinq journées du terme de la saison.
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