DFCO 3-0 Brest : signé Jobard

Nettement dominés à l’aller sur le terrain de Brest, les Dijonnais ont pris leur revanche de manière étincelante sur les hommes d’Olivier Dall’Oglio. Et Stéphane Jobard a prouvé à son mentor qu’il avait parfaitement retenu la leçon.

Le match :

À la gorge :

En effet, le coach dijonnais devait avoir à cœur d’apporter une réponse, sur le terrain, à celui dont il a été l’adjoint pendant six ans. C’est certainement ce qui explique le visage qu’ont montré les Rouges dès les premières secondes du match. Cette agressivité, ce pressing incessant, cette implication sur chaque ballon, il y a fort à parier que ce soit la conséquence directe des consignes données par Stéphane Jobard. C’est en tout cas cette attitude qui a permis aux Dijonnais de prendre à la gorge des Brestois qui ne sont jamais parvenus à desserrer l’étau en première période. La domination dijonnaise a été rapidement concrétisée, dès la 3e minute, par une tête parfaite de Mama Baldé, sur un centre tout aussi parfait signé Fouad Chafik. À peine 20 minutes plus tard, on prend les mêmes et on recommence : Chafik à la passe (en profondeur cette fois), Baldé à la marque (d’un tir rasant imbattable).

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On joue seulement la 20e minute de jeu et le DFCO mène 2-0, validant ainsi la stratégie d’étouffement employée par Stéphane Jobard et ses hommes. Mama Baldé, intenable, passera tout près du triplé avant qu’Alexandre Mendy ne réveille Gomis, en trouvant la transversale du gardien dijonnais. Cette petite frayeur mis à part, les Rouges ne sont nullement inquiétés par des Brestois trop timides et désorganisés et rentrent donc aux vestiaires avec le break en poche et le plein de confiance.

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Gomis, comme à la parade :

Alors qu’on se dit que Brest va revenir sur le terrain avec d’autres intentions, la deuxième période commence étonnement sur le même rythme que la première et les Dijonnais se procurent rapidement des occasions, par Baldé, à nouveau, et Tavares. Ce n’est qu’au bout de 10 bonnes minutes, et après les entrées de Grandsir et Autret, que les bretons sonnent la révolte, alors que, dans le même temps, la défense du DFCO montre quelques signes de fébrilité.

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Seulement, voilà, dans les cages dijonnaises réside un certain Alfred Gomis, bien décidé à se montrer encore une fois infranchissable. Face à Charbonnier, par deux fois, et à Faussurier, le portier dijonnais est intraitable. De quoi dégoûter des Brestois déjà peu en verve et qui vont voir leurs derniers espoirs s’envoler à la 77ème minute. Auteur d’un match énorme, Romain Amalfitano parachève la victoire dijonnaise en délivrant une merveille de passe en profondeur dans la course de Stephy Mavididi. Actif mais peu inspiré jusque là, l’attaquant anglais croise parfaitement sa frappe pour crucifier Larsonneur et donner au succès dijonnais des allures de récital.

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Surfer sur la vague :

Si Olivier Dall’Oglio a le masque lorsque retentit le coup de sifflet final, Stéphane Jobard affiche pour sa part un grand sourire. Non seulement ses choix tactiques, et notamment cette grosse pression imposée d’entrée aux Brestois, se sont avérés payants, mais en plus son équipe poursuit son excellent début d’année (5 victoires, 1 défaite, toutes compétitions confondues ; 14 buts marqués, 4 encaissés). De quoi donner des ambitions à l’orée de cette semaine à trois matchs, qui verra les Dijonnais se rendre ensuite à Nîmes puis recevoir Nantes. 16e avec 5 points d’avance sur le barragiste avant les matchs de dimanche, le DFCO a l’occasion de prendre encore un peu plus ses distances avec la zone rouge. Et peut-être de recoller au Brest d’Olivier Dall’Oglio (14e avec 4 points d’avance).

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Les notes des joueurs :

Gomis (8,3) : il a boulotté comme des Apéricubes les velléités brestoises de sauver l’honneur et nous a encore sorti une parade de dingo (83e). Classique, quoi.

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Chafik (8,6) : sombrero, centrão, passão en profondeur, taclão glissé… Appelez-le Chafikinho.

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Ecuele-Manga (5,2) : bien hein, solide, pas grand chose à dire. Bon à part que pendant 10 minutes après la pause il avait l’air de s’être mis une mine au Malibu coco. On a dit quoi déjà pour l’alcool dans les vestiaires ?

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Lautoa (6,7) : il a cru pendant les premières minutes qu’il était attaquant et s’est offert les premières occasions dijonnaises. Puis il a repris sa place et a fait son taf, sans stress, serein.

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Mendyl (4,7) : notre Fifi Brindacier marocaine a enfin terminé un match sans prendre de carton ! Alors certes, laisser 10 mètres d’espace aux attaquants adverses, ça aide.

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Amalfitano (8,1) : cette fois, c’est sûr, il est revenu ! Le RA20 de la saison 2017/2018 qui nous avait tant fait rêvé a refait surface ! Du coup, on se tait et on admire. Remplacé par Balmont (79e), venu fêter ses 40 piges avec un peu d’avance.

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Ndong (6,4) : du bon boulot, sérieux et appliqué mais pas facile de briller dans l’ombre d’un Amalfitano des grands soirs.

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Sammaritano (6,1) : un décalage splendide pour Chafik sur le deuxième but et des coups de pied arrêtés réussis, ça mérite bien une formule XL aux Trois Brasseurs. Profite, Fred ! Remplacé par Cadiz (52e), en délicatesse avec son centre de gravité.

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Baldé (8,4) : LE match référence pour lui. Un doublé, des occasions, des gestes inspirés, bref, une copie parfaite. Remplacé par Marié (62e). Jo le cuisto, auteur d’un bon retour de blessure, nous a cette fois concocté une ratatouille un peu fadasse. Pas de quoi aller en battle à Top Chef.

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Mavididi (6,8) : il a beaucoup couru, un peu dans le vide, avant que la passe-caviar d’Amalfitano ne le récompense de ses efforts. Bon, on la lève quand l’option les gars ?

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Tavares (5,7) : pas décisif, pas franchement d’occasion non plus mais bien compliqué à bouger pour la défense bretonne, un peu fatiguée après coup.

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MOYENNE : 6,8

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(photos : FoxSports.it)

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